Maths sans stress : 9 habitudes à suivre

Philippe a beaucoup de devoirs à faire. Un poème, des leçons de grammaire et des problèmes de maths sont dans son cartable.

Votre petit enfant n’aime pas l’arithmétique, et il ne le cache pas : « Je ne comprends pas », « C’est quoi le problème ? ». Sauf que…

Quand il a des devoirs de Maths, l’ambiance est tendue… Et vous aussi.

Comment éviter l’irritation et l’anxiété lorsqu’il fait des calculs à la maison et à l’école ?

Vous n’êtes pas un second instructeur, mais vous souhaitez enrichir l’apprentissage.
Le rôle d’un parent n’est-il pas de guider l’enfant vers l’autonomie ?

Je vous recommande 9 pratiques faciles et utiles.

Détendez-vous

Votre enfant n’est pas un as en maths ? Vous pensez probablement la même chose de vous-même.

D’abord, prenez une grande inspiration, inspirez pendant 3 secondes, puis expirez pendant 3 secondes.

Enfin.

Quand ?

Commençons !

1.1 Non héréditaire


Les humains apprennent en observant et en imitant, selon les neurosciences. Nous communiquons sans parler. L’apprentissage par l’observation. (1)

Vous êtes le héros de votre enfant. Même s’il se rebelle et ne vous écoute plus autant qu’avant, il vous voit.

Votre jeune continue à vous observer. Par conséquent, lorsque vous soupirez et dites à votre enfant : « Je n’ai jamais été bon en arithmétique et je n’ai jamais rien compris », vous restez un modèle pour votre enfant. Lorsqu’il vous entend dire cela, il réalise que ce n’est pas si grave s’il ne comprend pas l’arithmétique. Cela lui donne involontairement la permission de ne pas perfectionner la discipline.

Ne répétez pas ce que vous avez déjà dit.

1.2 La confiance en soi


Le « grand imposteur » Frank Abagnale ? Cette célébrité des années 1970 a endossé faussement de nombreuses identités. Il a été assistant juridique en Louisiane, médecin hospitalier en Géorgie, pilote de Pan Am et professeur de sociologie dans l’Utah. Dans « Arrête-moi si tu peux », Leonardo DiCaprio incarne Steven Spielberg.

En réponse à la question d’un journaliste, « Comment avez-vous pu enseigner pendant plus d’un semestre en sociologie sans avoir la formation académique appropriée ? ». « J’ai essayé d’avoir une leçon d’avance sur les enfants », a-t-il répondu.

Vous n’avez pas besoin d’être « LE » génie des maths pour aider votre enfant. Vous avez un bagage lointain mais substantiel que vous pouvez facilement obtenir. Pourquoi ne pas prévisualiser ou préparer les leçons ? Les classes plus petites vous donnent plus de liberté.

confiance en soi en Maths

1.3 Mentor en Maths

Poser des questions est une troisième méthode de base, puissante et directe.

Vous pouvez demander : « Que pensez-vous que l’on vous demande de trouver ? », « Pensez-vous avoir suffisamment de données pour résoudre le problème ? », « Qu’avez-vous appris du cours ? », « Qu’est-ce que vous n’avez pas compris dans le cours ? ». « Ta réponse est-elle utile ? »

Vous amènerez votre enfant à répondre lui-même aux questions, tout en comprenant la leçon étape par étape et en identifiant le processus de réflexion de votre enfant.

Le processus d’apprentissage de votre enfant vous aidera à modifier la façon dont vous l’aidez à faire ses devoirs afin de créer un environnement favorable aux devoirs.

Commencez par utiliser vos capacités d’observation


2.1 Observer Utilisez les devoirs pour déterminer son profil d’apprentissage


Ses questions et son style de pensée révéleront son style d’apprentissage.
Les éducateurs et les universitaires ont étudié l’apprentissage. Le pédagogue Antoine de la Garanderie a inventé la gestion mentale, qui vise à « analyser complètement les processus mentaux » afin que chaque personne puisse apprendre avec plus de succès.

Il a trouvé 3 langues maternelles, ou meilleurs modes d’apprentissage, pour chacun d’entre nous.

  • Les méthodes de mémorisation sont également incluses. Nous trouvons des profils :
  • Apprentissage auditif
  • Apprentissage visuel

L’apprentissage kinesthésique est basé sur le corps.
La gestion mentale se concentre sur le temps entre deux événements :


Nous détectons une chose avec nos cinq sens, puis nous la restituons.
Il appelle ça l’évocation du temps.

Son profil de mémorisation : Elle aime dessiner et comprend bien les schémas. Je sais aussi qu’elle utilise des éléments visuels pour se souvenir de nouveaux faits. Je l’inciterai donc à utiliser des couleurs et des petits croquis pour chaque phase d’enseignement.

Découvrir et utiliser son langage mental est-il suffisant pour apprendre les Maths? Au chapitre suivant, nous verrons comment l’évocation mentale aide.
Au chapitre suivant, nous verrons comment et pourquoi ces tactiques d’évocation mentale l’aideront à renforcer toutes ses intelligences, en particulier les Maths.

2.2 Utiliser les devoirs pour déterminer son QI


L’étude d’Howard Gardner en sciences cognitives a classé 8 intelligences humaines, prouvant que nous sommes tous intelligents.

« L’intelligence est l’intelligence ». – Gardner.

Bruno Hourst dit que nous avons tous 8 intelligences, certaines plus développées que d’autres:
a- L’aptitude à raisonner logiquement, à calculer et à compter.
b- Intelligence verbo-linguistique Apprécier et maîtriser les structures du langage.
c- Intelligence visuo-spatiale Peut construire des représentations mentales en 3D.
d- Intelligence kinesthésique Contrôle de la motricité fine
e- Intelligence musicale Apprécier et maîtriser le rythme et la mélodie.
f- Intelligence sociale Capacité à entrer en relation avec les autres.
g- Intelligence intrapersonnelle : Capacité à se connaître et à se remettre en question.
h- intelligence naturelle: connaissance du monde naturel, notamment de la faune, des forêts et des minéraux.
Quelle est l’intelligence principale de votre enfant ? Et comment peuvent-elles être utilisées au mieux pour étudier les Maths?

Les intelligences verbale-linguistique et logique-mathématique sont les plus sollicitées à l’école, ce qui frustre les jeunes qui en sont dépourvus.

Vous pouvez utiliser ses autres intelligences pour l’aider à étudier les mathématiques à la maison.

S’il est de type visuo-spatial, il peut aborder l’arithmétique en utilisant des éléments visuels. S’il est kinesthésique, il apprendra les mathématiques en manipulant des objets et en jouant.
Les erreurs jonchent le chemin de la connaissance. Comment les gérer lorsque nous voulons que nos enfants réussissent ?

2.3 Des erreurs en Maths? Détendez-vous !


Soyez toujours positif.

De nombreux parents considèrent les erreurs comme une preuve de l’intelligence de leur enfant.

Au contraire ! Les erreurs arrivent. Considérez-les comme une expérience d’apprentissage et non comme une erreur.

Montrez-lui l’importance du travail et des erreurs, l’un ne pouvant exister sans l’autre. Dans la vie et en mathématiques, il est bénéfique de réfléchir à un problème, de tester une solution, d’échouer et de réessayer jusqu’à ce que vous réussissiez.
La motivation à long terme est essentielle pour l’aider à surmonter les obstacles à l’apprentissage. Donnez-lui une bonne image.

3 – Rester motivé face aux défis en Maths

3.1 Utilisez des exemples concrets en Maths

Les leçons scolaires peuvent être appliquées dans la vie de tous les jours. C’est l’occasion de donner envie à votre jeune de continuer à étudier.

Tout est là. La confection d’un gâteau est un excellent moyen d’apprendre les quantités, les mesures, les processus chimiques et les verbes à l’impératif (« verser », « mélanger », etc.).

Dans l’atelier, la réparation d’un vélo permettra aux élèves de vérifier des hypothèses, de faire de la géométrie et des mathématiques. En vacances, nous ferons de la géographie, de la météo, des calculs de distance, de la littérature, des monuments et de l’histoire.
Autant de moments quotidiens à transformer en leviers de connaissance.

3.2 L’inspirer

Vous avez l’impression que votre fils Philippe est bloqué par ses déductions d’addition. Cette procédure est plus facile que les autres, pourtant il est dépassé. Vous avez envie de lui dire : « Ce n’est pas si difficile ! » Mais cela va le démoraliser, l’entraver et le dévaloriser.

Faire quoi ?

En deux étapes.
D’abord,  » dégager  » l’atmosphère chargée de tensions pour parvenir à l’apaisement et à la concentration. Cela est possible par la respiration. Jose Herrero et Asheh Mehta de l’hôpital universitaire North Shore de Long Island ont découvert qu’une respiration profonde et consciente améliore la maîtrise de soi, des émotions et de la concentration. Vous pouvez utiliser la « respiration en triangle » pour vous aider.

La sophrologie et le yoga utilisent cet exercice de respiration en triangle.